Retour à la page précédente
Retour à la page d'accueil
Nous contacter
Nos pages Facebook 

Notre critique de C’est ici que le jour se lève

La mort d’un amour
C’est ici que le jour se lève Amoureux fous, Klara et Karim le sont depuis des années.
La blonde chanteuse flamande et l’écrivain issu de ce que le politiquement correct appelle l’immigration ont tout pour être heureux.
Mais derrière les apparences, la routine, les compromis arrive un triste matin la phrase : « Je t’ai trompé ».
Après l’immédiate réaction « Fais tes valises » vient le temps du chagrin et des remises en question pour Karim.
Que voyait-il en Klara ?
Une femme ou un pont vers un ailleurs, une échappatoire face aux diktats de son père, de sa culture ?

D’une histoire en partie autobiographique, Sam Touzani (aidé de son complice de toujours Rolland Westreich) tire un texte tout en nuances.
Il y explore les difficultés des ménages ‘bicolores’ et l’influence des racines vaut surtout par une analyse drôlement pertinente des relations de couple.
Son propos empreint de poésie et d’images fortes (Quand avons-nous cessé de coucher dans les mêmes rêves ? ou encore la comparaison avec un ascenseur que l’on prend à deux mais, dont un des deux sort à un étage différent) s’allie au travail de la metteuse en scène et chorégraphe Isabella Soupart pour nous offrir un spectacle inattendu mêlant danse et théâtre.

C’est ici que le jour se lève Plongée dans l’intime des âmes et des corps, où les deux expriment tour à tour leurs souffrances et leurs non-dits, C’est ici que le jour se lève touchera par ses mots et ses silences, même si le côté chorégraphié par instants longuet et répétitif (tournoiements autour des pilastres de la salle par exemple) pourra dérouter certains esprits cartésiens.

Muriel Hublet
Spectacle vu le 22-10-2015
Théâtre Le Public
Print ou PDFPrint ou PDF
Présentation du spectacle :
Résumé :
C’est ici que le jour se lèvetitre>Karim de Schaerbeek trouve la moitié de son bonheur dans sa fabrique à mots, où il est installé à son propre « conte » depuis l’adolescence. L’autre moitié de son soleil s’appelle Klara, la blonde et Flamande chanteuse à succès langoureux.
L'affiche :
Texte Sam Touzani et Rolland Westreich
Avec Sam Touzani
Danseuses interprètes en alternance Eléonore Valère Lachky, Esse Vanderbruggen
Mise en scène, conception et chorégraphie: Isabella Soupart

Les prochaines représentations :

Et vous... Qu'en pensez-vous ?
 Recommander C’est ici que le jour se lève ?
L'avis de CC
Je n'ai pas aimé cette représentation car il y a vraiment beaucoup trop de moment creux avec les danses de chaque interprète. C'est dommage parce que le texte exprime des valeurs intéressantes de la culture musulmane et le choc des cultures relig...
Lire en détail
Retour à la page précédente
Retour à la page d'accueil
Nous contacter
Retour en haut de la page