Belgitude gourmande … le croustillon
 Détour quasi obligé quand on va faire un tout à la foire, le stand des croustillons (smoutebollen) continue à perpétuer une pâtisserie qui a désormais déserté nos menus.
Sortes de petites bouchées de pâte à beignets cuite dans une friture et généralement saupoudrées de sucre impalpable, ils se préparent pourtant très facilement et régaleront petits et grands.
 Qu’on les appelle püpperchen en alsacien, beignets ou pets de nonne chez nos amis français ou encore oliebollen chez nos voisins hollandais, ils restent un des musts inégalables qu’on déguste avec les doigts, en marchant ébouriffés par une petite bise froide, bercés par les flonflons des manèges.
Pour les enfants, cette friandise a en plus un joli parfum d’interdit. Pour une fois, il ne se fera pas grondé si sa veste est parsemée de sucre impalpable ni si une fois repu, il se lèche consciencieusement les doigts.
Au contraire, pour une fois c’est normal et autorisé.
Cela fait partie du rite des croustillons, au même titre que de tenir au creux des mains le sachet chaud et fumer et de se brûler un chouia le bout de la langue en dégustant impatiemment le premier croustillon.
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