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Les cruellas


Les cruellas

Le spectacle en détail

L'avis de Deashelle

Trois Supernanas arides montent en scène, outrancières, vaniteuses, cruelles- à -merci, mais est ce ça, l’éternel féminin ? Je regrette que, au fond des sacs féminins, ces objets de rêve pour romantiques qui constituent l’unique décors, on ne trouve que prise de pouvoir ostentatoire, cynisme, bêtises de Blondes, vengeances de Lilly, sarcasmes d’hiver et d’été, et de-ci, de-là, bien inutilement d’ailleurs, quelques brins de vulgarité... Fausse sensualité er artifices. Les actrices sont brillantes dans leurs genres contrastés. Le tout est très bien joué, en forçant le trait, les masques défilent, un peu comme chez James Ensor, entre le belge et le parisien prétentieux. La danse macabre pathétique va jusqu’à inviter des spectateurs masculins à entre dans le jeu sans cœur. C’est bien sûr un homme qui a écrit tout cela. Il avait sans doute des comptes à régler. Mais la société – un monde d’hommes – encourage elle-même ces stéréotypes, c’est peut-être elle qu’il faudrait stigmatiser. Et finalement tout le monde y passe, les hommes eux-mêmes n’en réchappent pas… les voix moqueuses des dames de cœur s’en donnent à cœur joie pour leur rire au nez sans vergogne… Même la maternité en prend un coup … Les coups de griffes misogynes et misanthropes pleuvent dans tous les sens. Véritable jeu de massacre, même les interludes musicaux deviennent farce. Bonheur : la variété et l’inventivité des costumes adoucit agréablement ce spectacle. Si l’agacement était le but, c’est réussi, humour grinçant à souhait et critique acerbe de notre société.
Posté le 10-06-2010
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