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Notre critique de Mélopolis

A l’assaut de l’humour
Mélopolis Dès la porte du Magic Land Théâtre franchie, nous pénétrons dans le Paris des années 1870.
La révolte gronde, les esprits s’échauffent, les idées de liberté bouillonnent, le petit peuple a faim alors que tonnent les canons du gouvernement pour mater dans l’œuf cette insurrection.
Nous sommes Butte Montmartre, sur une terrasse, entre le bistrot des Thénardier, le Pont de l’Alma, juste au pied des barricades dressées par les communards.
Entre les tables, déambulent la soldatesque, Gavroche (Cécile Delberghe) le crieur de journaux,  Johnny l’haltérophile (John-John Mossoux), Lola la vendeuse d’allumettes (Christelle Delbrouck), Cosette (Pascaline Crèvecoeur), la jeune serveuse terrorisée par sa marâtre Gisou Thénardier (Zidani), tandis que son débonnaire mari Georges (Daniel Cap) veille au confort de tous.Mélopolis
Une fois chacun accueilli avec une gouaille bonne enfant, place au spectacle qui va se dérouler sur pas moins de 5 espaces scéniques.
Joyeusement débridé, bourré d’allusions, de références, de jeux de mots et de calembours, le texte écrit et mis en scène de Patrick Chaboud  mélange allègrement l’histoire, la littérature et l’imaginaire.
Les destins s’entrecroisent dans un désordre joliment foutraque.
La bistrotière aigrie, rapace et maquerelle à ses heures, tente de vendre sa pupille à un noceur meurtrier (Thomas Linckx) qui recherche la fille abandonnée d’une vieille comtesse.
Eugène Pottier (David Notebaert) installe ses tréteaux au pied de la barricade,  avec son théâtre, il veut faire de sa nouvelle création une pièce axée sur la réalité du moment et donc reflétant la vie des miséreux du quartier.
Indirectement, il deviendra aussi le révélateur de leurs défauts et turpitudes.

Les histoires rocambolesques de ce microcosme grouillant et farfelu vont s'imbriquer  entre rire et délire, tendresse et pitié, chanson et coups de canon.
Ce cocktail savoureusement explosif titille agréablement les zygomatiques.
La première partie, drôlement enlevée, est pétillante et riche en surprises.
La seconde s’emberlificote un peu, s’égare entre confusion et inutiles digressions.
Dommage que ce bémol, facilement corrigible en ce soir de première, atténue un tantinet la qualité d’un spectacle sinon remarquable tant par le formidable travail des décorateurs (Yves Goedseels, Isis Hauden et Aline Claus), les costumes de Frédéric Neuville, les musiques d’Hugues Marchal et le jeu compliceMélopolis et généreux des comédiens.
Parmi eux, on épinglera la fougue et la conviction de Daniel Notebaert (Eugène Pottier, Gino, Javert…), l’humour attendrissant de Christelle Delbrouck (Lola) et dualité comico-émouvante de John-John Mossoux.

Original et magique, Mélopolis est la porte ouverte vers univers gentiment parodique, tendrement ironique et follement cocasse.

Distrbution lors de la vision : Daniel Cap, David Notebaert, Thomas Linckx, Christelle Delbrouck, Pascaline Crèvecoeur, John-John Mossoux, et Zidani

Muriel Hublet
Spectacle vu le 01-12-2009
Magic Land Théâtre
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Présentation du spectacle :
Résumé :
Mélopolis titre>Paris 1870, la commune. Alors que paris se dresse de barricades, le peuple des miséreux est soumis à la famine et aux représailles du général Thiers.
L'affiche :
Avec : Muriel Bersy, Daniel Cap, Cécile Delberghe en alternance avec Anne-Isabelle Justens, Christelle Delbrouck, Nathalie Lambert, Thomas Linckx, David Notebaert, John-John Mossoux, Xa."
Texte et mise en scène de Patrcick Chaboud

Les prochaines représentations :

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L'avis de Domi
Le Magic Land est perdu dans les dédales de Schaerbeek la vieille, juste derrière une rue à très triste réputation, et pourtant c’est le vrai bonheur qui nous attend.
Un groupe de comédiens excellents, une mise en scène prodigieuse, des décors...
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