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J'vous ai apporté des bonbons

C'est tout petit, coloré, et hmmmmmmmmmmmm que c'est bon!
En plus de ce tellement bon, ça goûte aussi l'enfance et ses souvenirs.
Bonbon, tout bon, tout rond et un vrai péché mignon.

Mielleux ou acidulés, mous ou durs, colorés ou non, ils fondent en bouche pour provoquer une explosion de saveurs!
La vue d'un bonbon illumine tous petits les yeux. Ces friandises (qui font aussi les délices des grands) proviennent d'une longue tradition gourmande.

De miel ensuite de sucre de canne, le bonbon a traversé les siècles, friandise de roi, délice réservé à la noblesse et à la riche bourgeoisie. Très rare avant l'apparition de la canne à sucre, il s'est implanté chez nous grâce à Catherine de Médicis. Il devient populaire et accessible à tous au XIXe siècle avec l'arrivée de la betterave sucrière.
A partir du XVIIIe siècle, la confiserie connaît une évolution sans précédent.
L'imagination des confiseurs est infinie et naissent tour à tour le sucre d'orge, les pastilles, les gommes à mâcher, les réglisses, etc.
Les temps changent, les mentalités aussi. L'enfant prend plus de place au sein de la famille et est de plus en plus choyé. L'industrialisation s'installe aussi dans la confiserie pour entraîner une évolution (révolution) dans le domaine de la sucrerie.
Aujourd'hui le bonbon fait partie intégrante de la vie des petits comme des grands.

Avec le bonbon est née la boîte à bonbon. Utile et hygiénique à la base, colorée, décorée, elle devient bonbonnière. Elle est maintenant devenue un objet de merchandising, elle suit les saisons, les modes.

Néanmoins, on croirait à tort que l'art de la confiserie s'est figé. Que nenni, le bonbon redevient un produit artisanal, chaque confiseur innove, crée et imagine. Nos yeux n'ont pas fini de briller et nos papilles de frissonner sous cette diversité sans cesse renouvelée de saveurs.

Bonbon, récompense du petit, plaisir du grand, sourire d'enfant, regard coupable, tu fais partie de notre vie.
Les rabats joie parleront de caries, je me contenterai de parler de modération.
Et je continuerai au cours des prochaines semaines à évoquer le bonbon et ses diverses variétés.

En attendant, vous prendrez bien...un bonbon ?

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