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Notre critique de Silence en coulisses

Déshabillez-moi …
Silence en coulisses Une comédie qui en déshabille une autre, mais pas tout de suite, pas si vite, voilà Silence en coulisses.
Mauvais timings, erreurs dans les accessoires et problèmes relationnels troublent la préparation d’un vaudeville plutôt classique.
Portes qui claquent, sardines voyageuses, poignées cassées, pantalon aux chevilles, accorte maîtresse, quiproquos, jalousies, voleur, coureur de jupon, bouteille de whisky que l’on ne cesse de cacher, lacets noués, chutes, poursuites à la hache, rien ne sera épargné à nos zygomatiques.
Cette pièce de l'Anglais Michael Frayn nous emmène au théâtre et nous fait suivre une troupe des répétitions aux aventures de la tournée.
Outre les petits couacs, les ego, les ragots, les différences de caractère vont petit à petit plomber l’ambiance et pousser les uns et les autres vers des comportements parfois hystériques (et inévitablement drolatique).

La première séance sera la pseudogénérale, sorte de présentation des personnages où le metteur en scène (Pascal Racan) se prend pour Dieu himself avec en plus un intérêt prononcé pour les jeunettes (Alice Moons et Alexia Depicker), tandis que l’actrice principale (Marie-Hélène Remacle) et actionnaire de la pièce marque ses faveurs pour un jeune comédien (Stéphane Fenocchi), tout en essayant d’offrir un dernier rôle à un poivrot notoire (Victor Scheffer). L’homme à tout faire (Michel Hinderyckx) et le couple à la scène comme à la ville (Didier Colfs et Laure Godisiabois) complètent cette distribution plutôt névrotique et hystérique entre celui qui saigne du nez à la plus petite émotion, celle qui n’arrête de perdre ses lentilles de contact, l’ivrogne à la recherche de la moindre goutte d’alcool, quelques jaloux laissant présager l’évolution de relations diront nous pudiquement chaotiques ?
Nous les retrouverons quelques semaines plus tard, en pleine querelle qui va s’étendre jusque sur le plateau.
L’originalité résidera cette fois dans le décor inversé, nous sommes en coulisses et nous assistons aux disputes et autres règlements de compte entre les comédiens, pendant la représentation. Toute la saveur vient donc de ces Silence en coulisses saynètes minées, presque cinéma muet.
Pour la dernière partie, le temps a coulé, la situation s’est méchamment détériorée et c’est devant le public que tout s’embrouille, s’effondre et s’effrite tant les acteurs n’arrivent même plus à respecter la sacro-sainte règle : ‘the show must go on’.

Idéal pour les fêtes de fin d’année, Silence en coulisses (dans une mise en scène de Daniel Hanssens) est une véritable séance revigorante, un entraînement pour chasser la morosité et tordre le cou à la sinistrose ambiante.

Muriel Hublet
Spectacle vu le 24-11-2012
Centre Culturel d'Auderghem
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Présentation du spectacle :
Résumé :
Silence en coulissestitre>La pièce la plus drôle du monde
L'affiche :
Une comédie de Michaël Frayn Adaptation de John Thomas
Avec Pascal Racan, Marie-Hélène Remacle, Michel Hinderyckx, Daniel Hanssens, Victor scheffer, Alice Moons, Laure Godisiabois, Stéphane Fenocchi, Alexia Depicker Décor Francesco Deleo Costumes Thibaut De Coster, Charly Kleinermann
Mise en scène Daniel Hanssens

Les prochaines représentations :

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