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Notre critique de Les deux gentilshommes de Vérone

Les deux gentilshommes de Vérone Une scénographie en pente, un espace de jeu dégagé, qui vous transporte en un instant d’une chambre à un bord de mer, d’un balcon au centre d’une touffue forêt, des teintes claires, tout en sobriété et en suggestion, Les deux gentilshommes de Vérone se veut suggestif, loin des lourdeurs que l’on a trop souvent tendance à associer à Shakespeare.

Aérée, légère, la mise en scène de Robert Bouvier imprime un vent de fraîcheur et de modernité à cette comédie assez traditionnelle reprenant tromperies, fugues, travestissements et enlèvements.
Tenues intemporelles, décors ouverts à toutes les imaginations, insertions de musiques pop, bruitages modernes, tout concourt à amuser, surprendre et à détendre comme le côté volontairement excessif des valets (Alexis Julémont formidable Speed et Réal Siellez Launceet son incroyable Crab le chien).


Valentin (Julien Vargas) et Protée (Baptiste Blampain) se retrouvent, loin de chez eux, à la cour du Duc de Milan (trop raide Philippe Vuilleumier).
Si le premier s’y est rendu de bon gré, taraudé par l’envie de courir le monde, son ami a abandonné derrière lui Julia (pétillante Shérine Seyad) et y est parti le cœur déchiré.
Pourtant devant à Sylvia (Jeanne Kacenelenbogen),  la fille de leur mentor, les deux amis deviennent rapidement rivaux et entrent en lice avec un troisième prétendant, le ridicule Thurio (savoureux Vincent Sauvagnac).

Plaisant, malgré certaines tournures conventionnelles, le récit collectionne amours, trahisons et mensonges pour offrir une agréable soirée théâtrale émaillée de quelques rires, mais laisse en bouche une impression de manque.
Certaines scènes semblent superbement bien étudiées et développées et d’autres comme en friche.
Peut-être est-ce ce décalage, ces changements de rythme qui dérangent et qui empêchent d’obtenir l’ensemble homogène espéré par la qualité et la saveur de certains tableaux. 

Muriel Hublet
Spectacle vu le 16-03-2013
Théâtre Le Public
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Présentation du spectacle :
Résumé :
Les deux gentilshommes de Véronetitre>Proteus, le coeur déchiré, doit quitter la belle Julia pour courir le monde avec son ami Valentin (la belle excuse, entre nous). En cours de voyage, Valentin tombe amoureux de Silvia, la douce et magnifique fille du Duc de Milan. Mais Proteus aussi est séduit par les charmes de Silvia ! Tout est bon alors pour obtenir l’assentiment du père et l’amour de la demoiselle : tromperies, fugues, travestissements, enlèvements,... Autour de nos gaillards gravitent encore de multiples personnages savoureux : Thurio, le rival imbécile, Lucette, l’impertinente servante, le dévoué Sire Eglamour, tout droit sorti d’un roman de chevalerie, ou encore Crabe, un chien bien incapable de se tenir en société. Les deux gentilshommes divinisent leurs belles et exaltent l’amitié virile, mais où se cache le vrai visage de l’amour ?
Dans la forêt mystérieuse où toutes les rencontres et les rebondissements sont possibles ?
L'affiche :
de William Shakespeare
Avec Avec: Baptiste Blampain (Protée), Mirko Dallacasagrande/Gilles Masson(musicien, brigand Beppe), Alexis Julémont (Speed, Églamour, brigand Mario), Jeanne Kacenelenbogen (Silvia), Vincent Sauvagnac (Pantino, Thurio), Shérine Seyad (Julia), Réal Siellez (Launce, brigand Lino), Aurélie Trivillin (Lucette, brigand Moïse, Gina), Julien Vargas (Valentin), Philippe Vuilleumier (Duc, Antonio).
Mise en scène Robert Bouvier

Les prochaines représentations :

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