 La relève ?
Urgences ? Georges Clooney sur scène?
Malibu ? Le retour de David Hasselhoff ?
Ni l’un, ni l’autre.
Il s’agit du 47e show de la troupe du Noyau.
Cette année, ils nous font voyager à la recherche d’une carte-mémoire.
Par hasard, un quidam belge a photographié le visage d’un grand de ce monde.
Si cette photo était publiée, fini de son incognito.
Il le fait donc poursuivre sur deux continents par ses sbires.
Un récit hautement rocambolesque qui mélange chansons, danses et sketches.
Fantômas, Brice de Nice, Michel Daerden, Spiderman, Frankenstein, Popeye et Jaws ne sont que quelques-uns des nombreux clins d’œil qui émailleront un spectacle qui, comme chaque année, se démarque par l’abondance et la variété des costumes (près d’une centaine).
Cette qualité de travail se retrouve, à l’identique, dans les trois décors (un par acte), composés de peintures manuelles et d’assemblages minutieux d’éléments spécialement fabriqués pour l’occasion.
 Sur scène, ils sont une trentaine, chanteurs et danseurs confondus, à emmener joyeusement cette fantaisie musicale, accompagnés par une douzaine de musiciens qui jouent en live des mélodies qui vont de Sardou à Lama, d’Ouvrard à Bécaud, de Christophe à Montagné, de Khaled à Benabar, en passant par le répertoire d’Annie Cordy, Philippe Lavil ou Michel Delpech.
Chanson complète, simple couplet ou paroles détournées, chacun est un petit bout du cœur des interprètes qui s’envole vers le public.
Celui-ci, généreux et bon enfant, en véritable amoureux du café-théâtre ne s’y trompe jamais.
Si les applaudissements récompensent certains morceaux superbes (Je suis malade, Joue pas, Le chanteur,…), ils sont tout aussi appréciateurs pour certains textes plus pointus (Je ne suis pas bien portant, La vente aux enchères), l’originalité de certains numéros (Tournent les violons, Les marionnettes,…) ou le sel de certains sketches (Le GPS, Mr Bean à la plage, Papa Baxter,…).
 Ce nouveau cru marque aussi l’arrivée de jeunes acteurs, musiciens ou danseurs, comme les mignons papillons ou le percussionniste (qui rempile pour la seconde fois).
La relève semble assurée pour cette troupe plus que centenaire, faite de bénévoles qui valent bien des pros dans beaucoup de domaines.
Il est dommage d’apprendre que tout cela est désormais remis en question faute d’un local pour accueillir un avenir qui s’annonce tout aussi prometteur que le passé glorieux. (Lire si contre)
Vu le peu de dates, ne tardez donc pas à vous précipiter, de toute Urgences, pour voir un spectacle tout bonnement généreux et complice.
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The show must go on !!!!!
Après beaucoup de péripéties, de doutes et de questionnements, le 47e show du Noyau débutait ce samedi 23 janvier.
Les autres années, les représentations sont divisées en deux périodes, une partie en avant les fêtes, la seconde fin janvier.
En pleins préparatifs, l’élan et la fougue créatrice de l’équipe ont été brisés net par l’impossibilité d’obtenir, en novembre, la salle du collège Jean Absil.
Coup moral, mais aussi coût financier pour cette troupe de bénévoles qui n’a plus d’endroit pour monter son spectacle.
Heureusement, grâce à l’intervention de Vincent De Wolf (Bourgmestre d’Etterbeek) et de Patrick Lenaers (Echevin), la disposition de la salle leur a été accordée pour janvier et février.
La saison 2009-2010 est sauvée, mais amputée de moitié.
Et l’avenir ?
Il ne s’annonce pas forcément souriant.
Sans certitude de pouvoir encore occuper les lieux l’an prochain ni de pouvoir supporter le coût de création du 48e show (avec une recette réduite à la portion congrue par le nombre de représentations quasi divisé par deux), beaucoup semblent s’interroger sur l’avenir.
Il faut savoir que les subsides alloués aux théâtres par la Communauté Française ne s’étendent pas aux amateurs.
Chaque spectacle est donc le fruit d’un investissement bénévole, d’une disponibilité sans failles, d’un amour incroyable pour la scène et d’un travail minutieux et qui en remontrerait à certains professionnels.
Il serait dommage de laisser mourir une association, créée en 1834 et qui, chaque année depuis 1963, propose un divertissement original, accompagné en live par une dizaine de musiciens.
Ce serait d’autant plus déplorable que depuis l’an dernier, on voit de très jeunes se joindre à la troupe de près de 85 membres.
Face au regard candide de ces enfants, qui osera leur dire que la culture est une question de gros sous ?
Qui les convaincra à jamais que la conviction et la générosité sont bien mal récompensées ?
Qui les découragera irrémédiablement de tout investissement personnel ?
Qui aura l’audace de briser ces jeunes espoirs dans l’œuf ?
Qui se sentira le cœur d’éteindre l’étincelle brillante dans l’œil de gosses qui utilisent leurs loisirs à s’investir dans des cours de théâtre, de danse ou de musique ?
Qui leur apprendra les vertus de la démission et les renverra à leurs consoles et autres jeux asociaux et abrutissants ?
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Cette année, c’est une intrigue policière des plus étonnantes qui vous guidera à travers trois actes riches en couleurs et en chansons. Tous les ingrédients ont été réunis pour vous faire passer une excellente soirée placée sous le signe du divertissement!
