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Notre critique de Cuisine et dépendances

Cotillons, serpentins et grincements de dents
Oh ! Quand j'entends chanter Noël
J'aime revoir mes joies d'enfant
Le sapin scintillant, la neige d'argent …

… La table est déjà garnie
Tout est prêt pour mes amis
Et j'attends l'heure où ils vont venir…


Cuisine et dépendances Daniel Hanssens s’est sans doute inspiré de la chanson Noël Blanc pour donner à son décor de Cuisine et Dépendances un air bien à propos, celui de la période des fêtes de fin d’années.

Aujourd’hui c’est le grand soir, celui des retrouvailles.
Dix ans déjà qu’ils ne sont pas vus.
Jacques et Martine reçoivent Charlotte et son mari (un very important people de la télévision).
Le stress des préparatifs est augmenté par la notoriété des invités.
La présence sous leur toit de Georges, hébergé temporairement, et ancien amoureux de Charlotte n’arrange rien.
La venue de Fred, le frère de Martine, accompagné d’une bimbo et surtout en quête d’un xième prêt pour couvrir ses dettes de jeu n’est guère plus propice à détendre l’ambiance.
D'autant plus que l’énervement, provoqué par les deux heures de retard du VIP, a bien le temps de saper les préparatifs soigneux.

Concocté par le duo Jaoui-Bacri, ce spectacle est loin d’être un vaudeville désopilant. Écrit en 1993, ce diamant aux facettes acérées ne s’est pas terni au fil des ans.
Il a gardé toute son actualité et toute sa dimension humaine.
Dans une ambiance, par instants, plombée par les sous-entendus et de non-dits trop longtemps retenus, tout ce petit monde va voir son apparente sérénité exploser dans une série de remisesCuisine et dépendances en question.
Tout le sel de Cuisine et Dépendances réside dans les propos acerbes, les réflexions pointues et la gêne provoquée par les mises en situation embarrassantes.
S’il ne faut pas espérer de grands éclats de rire, le sourire est fort omniprésent dans cette comédie douce-amère qui permet d’identifier nos minuscules mesquineries et les colossaux défauts de nos voisins.
Jalousies, rancoeurs, frustrations, échecs et regrets transparaissent petit à petit dans ce qui devient un règlement de compte entre champagne et pistaches.
Attentive et discrète, la mise en scène de Daniel Hanssens laisse toute la place au texte, aux réparties vives et acides qui font faire de cette cuisine moderne, un soir de décembre, un lieu de combat à fleurets mouchetés. À ses côtés, Pascal Racan, Cloé Xhauflaire, Isabelle Paternotte et Nicolas Buysse servent parfaitement le propos de ce texte piquant, amer et si lucidement réaliste sur l’homme et ses dérives.

Muriel Hublet
Spectacle vu le 28-11-2008
Wolubilis
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Présentation du spectacle :
Résumé :
Cuisine et dépendancestitre>Lorsque Martine et Jacques invitent un vieil ami à dîner, ils ne s'attendent pas à ce que la soirée tourne au vinaigre, ou plus précisément en règlements de compte.

L'affiche :
Une comédie signée Agnès Jaoui et Jean-Pierre Bacri
Avec Nicolas Duc, Elsa Paterka, Michel Frenna, Caroline Louiton et Jean-Marc Peigneux
Mise en scène de Sarah Garbi

Les prochaines représentations :

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