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Les bons, les taupes et le truand

Par Alessandra d’Angelo
Jean-Claude Deffet devant ses juges
Des guerres de gangs aux « truands hybrides »

Pendant longtemps, l’inscription au fichier du grand banditisme a marqué une forme de « reconnaissance sociale » dans le milieu criminel. Les parrains avaient autant envie de braquer des fourgons que d’entendre les médias parler de leurs méfaits.

Dans leur souci de vouloir susciter le « respect », ils avaient aussi des critères de sélection en ce qui concernait la relève : ne rentrait pas qui veut dans ce Bottin mondain d’un genre particulier.

Mais les braquages de fourgons, c’est fini et les grands voyous ont muté. Vive la drogue, mais aussi les escroqueries virtuelles et la violence extrême. Le banditisme version 2.0 mûrit à l’ombre des quartiers défavorisés. Les caïds des cités sont plus violents, plus déterminés. Plus spectaculaire, banditisme et djihadisme s’entremêlent. Les deux voies de déviance se croisent et s’alimentent. Lorsqu’ils sont endoctrinés, les délinquants paient, avec le fruit de leurs méfaits, leur dîme à des réseaux terroristes. Le grand banditisme, dans sa version 2.0, évolue vers le « gang-terrorisme ».

Pour établir ce regard comparé sur deux époques, l’auteure a bénéficié d’une source d’information inédite et à plusieurs égards éclairante : des entretiens exclusifs avec Jean-Claude Deffet, ancien braqueur et ennemi public no1 dans les années septante.



Les références :
Auteur(s) : Alessandra d’Angelo
Editeur : Now Future Editions
Mois de parution : Mai 2018
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