Êtes-vous fan de Queen ?
J’ai découvert le groupe vers 4 ou 5 lors d’une apparition à la TV.
J’ai ensuite commencé à écouter leurs chansons, à en mémoriser les paroles, à imiter Freddy Mercury.
En grandissant, j’ai commencé à collectionner d’abord les disques, plus les films de concert, les livres et les objets.

Comment avez-vous commencé votre carrière ?
Hasard tout simplement.
Je ne suis pas chanteur, je travaillais comme tout le monde.  J’étais vendeur en informatique.  Un de mes plaisirs du week-end était de chanter dans les karaokés.
Naturellement, j’y chantais du Queen.
Mon épouse et ma mère m’ont inscrit en secret à Stars in Their Eyes, une émission sur les sosies.
A l’étonnement de tous et d’abord au mien, le public m’a littéralement plébiscité.  Jamais le public n’avait autant voté que le soir de la finale du concours. J’ai obtenu 864.838 voix, plus du double de l’autre finaliste.

Comment vous est venue cette idée de One night of Queen ?
Cette idée n’est pas de moi au départ.
On m’a proposé ce show au vu du succès de l’émission télé.
Cela fait six ans maintenant que le show circule d’abord en Grande-Bretagne puis dans les pays anglo-saxons. 
La tournée en francophonie (Belgique, France, Suisse) se déroulera début 2007.

Comment faites-vous pour vous glisser chaque soir dans la peau de Freddy Mercury.
Je me sens un peu comme un acteur.
Je me maquille, je mets une moustache.
Après cette étape, je suis un peu dans l’esprit Queen.
Mais pour la durée du show uniquement ensuite, je redeviens Gary tout simplement.

Cela vous a-t-il demandé beaucoup de travail ?
Je n’ai jamais moi-même eu la chance d’assister à un concert de Queen.
Le show est basé sur leurs différents spectacles.
Nous avons donc visionné pas mal de bandes pour monter la scénographie actuelle.
Physiquement, j’ai du m’entraîner pour avoir un petit de muscles (vous verrez tantôt sur scène) mais aussi pour acquérir du souffle, pourvoir tenir deux heures en sautant et en dansant.
Mais régulièrement encore, en visionnant films et DVD, on corrige le spectacle, on se remet en question.
Les fans sont sévères, très sévères.
Ils ont raison d’exiger la qualité.
Ils nous obligent à faire nos devoirs, à nous plonger dans le matériel Queen pour nous rapprocher toujours plus de nos idoles.

Comment vous considérez-vous ?
Je suis un fan.
Je paie un tribu à Queen et à Freddy Mercury qui sont mes idoles.
J’offre et je partage avec les fans dans la salle mon adoration pour eux.
Je suis à moitié acteur et à moitié chanteur.
J’agis comme Freddy, mais pendant deux heures chaque soir.
Je suis moi-même étonné d’un tel succès.

Comment voyez-vous votre avenir ?
One night of Queen est une parenthèse.
Ce n’est qu’un show, il ne durera pas.
Il n’est pas prévu pour continuer.
J’ai plus ou moins maintenant l’âge de Freddy Mercury à sa mort.
Je ne me vois donc pas continuer encore longtemps ainsi, cela ne serait plus visuellement crédible.