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La Revue 2014
La Revue 2014Tradition, quand tu nous tiens…
Les décorations, le sapin, les chants, les illuminations, le vin chaud… la fin de l’année arrive et avec elle, revient une quasi-institution : La Revue des Galeries.
Spectacle multiforme fait de musique, de danse et d’humour, elle est le rendez-vous du rire et de la gouaille frondeuse (la fameuse zwanze bruxelloise). 
C’est de pied ferme que chacun attend d’en découvrir les thèmes et les points forts, de déguster les pépites et autres traits d’ironie que nous ont concoctés Bernard Lefrancq et David Michels.

Copieux et alléchant, le menu 2014 tient toutes ses promesses.
Si le côté ballet, mené par Maria Del Rio se révèle plus consensuel, les morceaux chantés individuellement séduisent largement. Le mimétisme et l’interprétation sont plaisants, mais la portée de mots interpelle plus encore (vibrant appel à la tolérance d’Angélique Leleux en Barbara, Marc De Roy en Aznavour ou en Brassens).
Bernard Lefrancq en Ministre des Pensions reste un incontournable rendez-vous. Ses duos avec Angélique Leleux ont aussi une saveur assez surréaliste (Monseigneur Léonard face à la confession d’une ouaille plutôt délurée).
Elio DiRupo (Pierre Pigeolet) en plein tournage de clip (Formidable de Stromae), la violence scolaire, les Diables Rouges, un soupçon de famille royale, la météo, la malbouffe, le logo wallon, les pandas et quelques autres sont les baromètres populaires de ce qui a marqué l’actualité.

Viens le dessert, la surprise des chefs, le bonus… l’imitateur Olivier Laurent.
S’il s’est vu confier un peu de parodie et de stand-up, il séduit surtout…La Revue 2014
ne mégotons pas… Il nous bluffe littéralement dans une version d’Amsterdam de Brel.
My way façon Sinatra, Johnny ou Lama sont impeccables, mais sa prestation du grand Jacques est époustouflante.

Tradition La Revue 2014 ?
Oui. Elle s’affiche comme un incontournable, au même titre que les cadeaux ou la bûche.
Ne tardez pas à la découvrir, croquante et caustique par son humour, pétillante et pleine de fraîcheur dans ses chorégraphies, rythmée, performante et énergique, mais aussi, cette année, emplie d’émotion grâce à Olivier Laurent.

Spectacle vu le 07-12-2013
Lieu : Théâtre Royal des Galeries

Une critique signée Muriel Hublet

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