Sorti de sa léthargie, face à ses fantômes, la disparition de son père accusé du meurtre de sa mère, il va plonger dans ses souvenirs pour trouver un sens à la malédiction des Blackmore.
Le récit de Thierry Janssen et la scénographie de Ronald Beurms se marient pour nous concevoir une atmosphère de pur mystère.
Une dose d’épouvante, un peu de macabre, un peu du Chapelier fou, un clin d’œil à l’univers de Tim Burton, une solide rasade de suspense, un chouia de mystification, énormément d’humour et de vivacité, une recette imparable pour une intrigue riche en surprises, cocasseries et retournements de situation.
Sur scène le duo Othmane Moumen (Watson) - Nicolas Ossowski (Holmes) se révèle détonnant, percutant, peut-être plus vivant et joueur que dans les lectures de certains, mais visuellement, il n’y a nullement de quoi s’en plaindre, que du contraire.
Ana Rodriguez se glisse à merveille dans le personnage d’Irène la fatale séductrice tandis que Didier Colfs donne à l’inspecteur Lestrade une saveur inénarrable. Thierry Janssen (Richard Blackmore) est délicieusement dégoulinant d’inquiétante folie, Jo Deseure, sa mère, tout aussi troublante et menaçante que son homme à tout faire Gérald Wauthia, tout droit sorti des meilleurs films d’horreur.
Le mystère Sherlock Holmes est à découvrir absolument, que l’on connaisse ou non l’univers holmésien.
L’écriture soignée (et solidement référencée) de Thierry Janssen, la mise en scène dynamique et originale de Jasmina Douieb, l’inventivité créatrice de Ronald Beurms, … c’est un véritable de travail d’équipe qui une fois de plus vous est proposé par le pour un résultat bluffant.
Frissons, suspense et humour garantis.
Spectacle vu le 18-04-2013
Lieu :
Théâtre Royal du Parc
Une critique signée
Muriel Hublet
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