La revue 2013
La Revue, de mémoire de Bruxellois, on l’a toujours connue avec des têtes d’affiche : Stéphane Steeman, André Lamy, Richard Ruben et puis plus rien !
D’accord, Mario del Rio revient et on nous annonce l'arrivée de l'imitateur Fabian Le Castel mais…
Bousculer nos traditions pffffffffff !
Pas de frilosité que diable ! Un peu de confiance !
Nous voilà, confortablement assis dans notre fauteuil, près à dégainer du zygomatique à la moindre sollicitation.
David Michiels, Bernard Lefrancq et toute la troupe relèveront-ils brillamment le challenge qu’ils se sont fixé ?
Il ne faut guère plus de quinze minutes pour en être quasi convaincus.
Mieux, la nouvelle scénographie plus mobile, plus modulable, avec un écran géant qui autorise l’insertion d’images vidéo, les chorégraphies plus souples et chaleureuses ainsi que la présence de certains numéros très courts, tel le Vetomaton,  simples (et savoureux) prétextes à d’impayables bons mots, créent un rythme plus vif, plus enlevé.
Pourtant, rassurons de suite les fidèles, ils retrouveront les incontournables : Elio-Papillon in vlaams naturellement, Bart version allégée, Annemie et ses prisons, Flupke Moustache en Gangnam, Michel Daerden en dérapage les ailes dans le dos, Albert II et Philippe en plein cours de succession, etc.
Bernard Lefrancq, Marc De Roy, Angélique Leleux et Pierre Pigeolet sont toujours bien présents et plus en forme que jamais.
Côté vocal, Fabian Le Castel (qui méritera en solo toute notre attention future) est une fameuse recrue qui doit encore trouver ses marques, son style au sein de La Revue.

Alors comme dit le proverbe…
Une fois que le vin est tiré…
Oui et plutôt deux fois qu’une !
Ce nouvel assemblage, cette nouvelle bouteille, cette nouvelle étiquette nous offrent une Revue pétillante de gaîté et de traits d’esprit. 
Enivrons-nous de la finesse de ses bulles de rires, d’humour, de chanson, de parodie, de facéties. 
Buvons jeux de mots et calembours.
A déguster de suite et sans modération pour tuer le microbe de la sinistrose galopante.

Spectacle vu le 14-12-2012
Lieu : Théâtre Royal des Galeries
Une critique signée Muriel Hublet

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