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La Passion selon Werther
La Passion selon Werther Les Souffrances du jeune Werther, roman épistolaire de Goethe sujet romantique et dramatique en a inspiré plus d’un.
Claude Enuset nous propose de (re)découvrir ce héros autrement.
Il a habilement mélangé les mots de Goethe au livret de l’opéra de Massenet.
Petit à petit se dessine un homme dans toute sa complexité, se révèle les facettes et aspérités d’une pierre étincelante, mais rugueuse et acérée qui flamboient, étincellent, s’usent, s’émoussent.
Epris d’une inaccessible étoile, le poète, l’idéaliste, le solitaire brûle des affres de l’amour et de la jalousie.  Passionné, absolu, intransigeant, exalté il aime Charlotte, promise à un autre.
Respectueuse de ce serment la demoiselle épousera Albert.
Pourtant, l’amoureux rejeté ne renonce pas, dévoré par une flamme, aussi sublime que destructrice, qui le conduira au geste ultime.

La Passion selon Werther devient un seul en scène où le jeune homme se livre sans pudeur, confesse ses espoirs et sa détresse, ses égarements et son immense souffrance.
Ténébreux, sombre, excessif, aveugle, tourmenté, Werther représente l’amant idéal, exclusif, tendre, chien fou fidèle…
C’est lui, l’homme, l’humain derrière le roman, l’opéra, le mythe que vous font découvrir Christophe Herrada et Claude Enuset dans cette superbe rencontre avec deux auteurs, avec la littérature, la musique, la poésie et le théâtre, avec un acteur complet et chanteur de talent (Christophe Herrada) dans une mise en scène (Claude Enuset) épurée qui laisse la part belle au jeu du comédien, mieux qui l’accompagne merveilleusement, qui l’habille, qui le soutient, amplifie ses sentiments par la qualité des jeux de lumière.

Plongez-vous aussi au cœur de la passion, dans le cœur d’un homme et laissez vous emportez par la musique et l’émotion.

Spectacle vu le 11-08-2012
Lieu : Festival Royal de Spa (Salon Gris)

Une critique signée Muriel Hublet

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