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Arnaque, cocaine & bricolage
Arnaque, cocaine & bricolageUne femme et six hommes sont réunis par un crime et ses conséquences.
Cinq d’entre eux sont des petites frappes, des bandits loupés.
Tout leur est bon pour récupérer un hypothétique butin.
Mais derrière l’appât du gain, ne cherchent-ils pas plutôt, comme tout un chacun, le respect ?

Michel Audiard a signé Comment réussir quand on est con et pleurnichard, nos malfrats sont un peu de même.
Maladroits, matamores et drôlement lourdingues, ils tentent de projeter une image cliché très déformée de bandits de légende, de caïds gentlemen.
Mais en grattant un peu le minuscule vernis qui les couvre, ce sont de grands adolescents mal dans leur peau qui se dévoilent.
Sans cesse à la recherche de l’approbation et la reconnaissance des autres, ils vont surtout, au détour du crime, nous emporter sur le chemin de la rédemption d’un homme.

S’ils usent et abusent, voire se délectent de l’expression Qui aime bien châtie bien, leurs manières et leur langage sont bien loin de l’être.Arnaque, cocaine & bricolage
Vulgaire, trash, lourd ou gras sont les adjectifs que l’on peut entendre de certains spectateurs.
Pleinement assumé, volontairement kitch et caricatural, caustique et déjanté, Arnaque cocaïne et bricolage est surtout la réunion d’une petite bande de joyeux drilles autour d’un humour sans prise de tête, qui claque, et cingle, juste pour le plaisir de détendre des zygomatiques grincheux, d’amuser des morals déprimés minés par une crise qui n’en finit plus.

Spectacle vu le 01-12-2011
Lieu : Théâtre de la Toison d'Or

Une critique signée Claire Borre

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