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Rue du Croissant
Rue du Croissant  Dans un petit coin de Forest, la Rue du Croissant est typiquement bruxelloise.
Elle regroupe toutes les composantes de la population de la Capitale : jeunes, vieux, belges, Juifs, Arabes, Portugais, Grecs, Flamands, francophones, policier, étudiante, dealer, retraité, sportif, suicidaire, chat, oiseau…
L’auteur Philippe Blasband nous propose une sorte d’enquête policière.
Un cri a surpris tout le quartier.
Qui a crié ? Pourquoi ?
Meurtre ? Vol ? Agression ou…. ?
Sur scène,  le comédien Mohamed Ouachen se glisse tour à tour dans la peau d’une soixantaine de personnages pour nous faire découvrir la réalité des faits au travers de bribes de témoignages.
Derrière l’humour et la tendresse avec lesquels Philippe Blasband dépeint chacun, de la petite mamy, à la cancéreuse, de l’écolière studieuse à l’ouvrier en construction, du  petit matamore à la dame aux orchidées, on ne peut que percevoir la fine observation d’un entourage qui est aussi le nôtre.
Rue du Croissant c’est un peu notre rue, nos voisins ou… nous-mêmes.

En ce soir de première, Mohamed Ouachen semble encore un peu hésitant.
La performance de changer tant de fois et en un instant de visage, de silhouette et de voix reste surprenante, sans oublier son énergique intermède dansé.
Pour avoir pu apprécier Mohamed Ouachen dansDjurassique Bled, gageons que très vite il trouvera ses marques et offrira la pleine mesure de son talent.
Il n’y a donc pas de raison de faire l’impasse surRue du Croissant, soyez curieux et… voyeurs, aller partager une septantaine de minutes de la vie de ses  soixantaines d’habitants et découvrez qui a poussé ce fameux cri. Rue du Croissant

Spectacle vu le 25-01-2011
Lieu : Théâtre Les Tanneurs

Une critique signée Muriel Hublet

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