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Histoire comme ça
Histoire comme çaDis Papa raconte moi …
Entre pièce de théâtre et contes racontés à sa petiote, Bernard Cogniaux nous convie à un rendez-vous précieux.
Avec Histoires comme ça, il nous emporte à la découverte de Rudyard Kipling.
Qui se souvient encore de L'Homme qui voulut être roi ou de Capitaines courageux également adaptés au cinéma ?
Peu connaissent cet auteur prolixe, trop souvent réduit au Livre de la Jungle, c’est donc un une occasion à ne pas rater, découvrir des textes attachants et amusants.

Bernard Cogniaux a choisi quelques-unes de la douzaine d’Histoires comme ça que compte le recueil.
Adressés à Mieux-Aimée, la fille de Kipling, ils mettent en scène des animaux, leurs caractères, particularités et leurs relations avec l’Homme.
Ainsi, nous apprenons pourquoi la peau du rhinocéros est pleine de plis, l’origine des taches du léopard ou encore comment la trompe est-elle poussée aux éléphants.
Bernard Cogniaux se glisse entre les mots de Kipling, se les approprie pour nous faire vivre des récits animaliers pleins d’humour.
Sourire tendre et regard pétillant, il raconte, il offre, il partage.
On n’a pas l’impression d’être au théâtre, mais plutôt confortablement installé dans la cuisine, les coudes posés sur la table, en train de regarder Papa ou Papy nous mitonner son gâteau maison tout en nous lisant une histoire.
C’est la recette de mise en scène choisie par Marie-Paule Kumps : concocter un goûter savoureux qui régale les oreilles et les papilles.
Bernard Cogniaux déboule des coulisses un plat et une cuiller de bois à la main.
Il mélange et il épice la pâte du bodding (gâteau de pain rassis) avant de l’enfourner pour une cuisson qui durera le temps du spectacle.

Entre odeurs alléchantes et histoires moelleuses, entre délicate intimité et douce malice, entre complicité et propos croustillants sur ces drôles de bêtes qui nous entourent, on se laisse emporter dans le ventre de la baleine ou on part à la pêche avec Taffimai Metallumai.

Si les plus jeunes de la meute achoppent, par instants, sur le vocabulaire de Kipling, ils seront loin de rester insensibles à l’ambiance, aux instants magiques partagés.
A savourer… sans modération

Spectacle vu le 15-08-2011
Lieu : Festival Royal de Spa (Salon Gris)

Une critique signée Muriel Hublet

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