Logo
Clash
Delphine Ysaye, alias Delphine Pointbarre, est bien connue tant en radio que sur les planches de nos théâtres.
Avec Clash, elle signe son premier one-woman-show.

Les familiers de ses capsules humoristiques proposées sur les ondes, découvriront une autre facette de la comédienne.
Elle a choisi, avec l’aide de , de se confectionner un univers caricatural très rock.
Elle devient le temps d’une bonne heure une chanteuse à la veille de son premier concert important.
Sa loge devient un véritable défilé haut en couleur.
La mère nymphomane, le père cavaleur et friqué, la tante coincée et jalouse, la sœur gothique, le régisseur flamand et dictateur, le petit copain envahissant la grand-mère drôlement lucide et bien d’autres intervenants vont perturber le besoin de concentration de la jeune artiste.

Si on apprécie le jeu de scène dynamique et généreux de Delphine Ysaye, on regrettera peut-être une certaine impression de clichés, de personnages trop typés, et un récit presque prévisible.
On peut également reprocher une certaine vulgarité facile  mais cette petite chanteuse frondeuse qui tente de résister à tout et à tous, qui espère enfin avoir trouvé sa vie et l’amour restent séduisants.
Pourtant certaines scènes, comme celles de la grand-mère se révèlent séduisantes.

Pour un premier seul en scène, Clash se révèle prometteur. Si Delphine Ysaye doit encore trouver sa propre identité scénique en temps qu’humoriste et affiner certains de ses personnages, on appréciera malgré tout la vivacité et la générosité du jeu de la jeune femme. Les familiers de ses capsules humoristiques proposées sur les ondes, découvriront une autre facette de la comédienne. Elle a choisi, avec l’aide de , de se confectionner un univers caricatural très rock. Elle devient le temps d’une bonne heure une chanteuse à la veille de son premier concert important. Sa loge devient un véritable défilé haut en couleur. La mère nymphomane, le père cavaleur et friqué, la tante coincée et jalouse, la sœur gothique, le régisseur flamand et dictateur, le petit copain envahissant la grand-mère drôlement lucide et bien d’autres intervenants vont perturber le besoin de concentration de la jeune artiste. Si on apprécie le jeu de scène dynamique et généreux de Delphine Ysaye, on regrettera peut-être une certaine impression de clichés, de personnages trop typés, et un récit presque prévisible. On peut également reprocher une certaine vulgarité facile mais cette petite chanteuse frondeuse qui tente de résister à tout et à tous, qui espère enfin avoir trouvé sa vie et l’amour restent séduisants. Pourtant certaines scènes, comme celles de la grand-mère se révèlent séduisantes. Pour un premier seul en scène, Clash se révèle prometteur. Si Delphine Ysaye doit encore trouver sa propre identité scénique en temps qu’humoriste et affiner certains de ses personnages, on appréciera malgré tout la vivacité et la générosité du jeu de la jeune femme.

Spectacle vu le 28-04-2010
Lieu : Théâtre de la Toison d'Or

Une critique signée Muriel Hublet

Imprimer cette page
Enregistrer cette page sous format PDF