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Sexe and the Cité…ardente - Episodes 1& 2
Sexe mode d’emploi ?
Une adaptation d’un feuilleton télévisé bien connu se doit de débuter par un générique.
Le Théâtre de l’Alena ne va pas déroger à la règle en nous offrant une série d’images très liégeoises (les seules références à la Cité Ardente de tout le spectacle d’ailleurs).
Pour décor, nous voilà dans l’appartement de quatre amies célibataires et nous allons y vivre des extraits délicieusement choisis et peu censurés de leur vie amoureuse.
Déprime de la séparation, drague, consommation sexuelle à outrance, homme-kleenex, refus ou peur de s’investir, solitude apparente, préjugés, recherche de l’amour absolu … des femmes modernes quoi qui hésitent entre les contes de leur enfance et les rêves de prince charmant et les diktats de la mode et des magasines féminins!
Si le premier épisode traînaille un peu en nous présentant les quatre miss et leurs situations respectives, il contient quelques belles réflexions sur l’amour et son importance, mais surtout il se clôture par un générique qui défile bien trop vite à l’écran pour nous laisser le temps d’en percevoir tout le sel humoristique.  La fameuse série de noms est devenue l’occasion de délirer, de plaisanter et de se moquer gentiment. (A ne pas rater 
Le second opus, après l’entracte, prend un franc envol vers le rire.
Il débute par un résumé de l’épisode précédent et nous laisse revoir de mini extraits de scènes et assister à un rapide ballet de comédiens.
La caricature y est aussi plus franche, les gestes volontairement kitsch, accentués et caricaturaux et les gags deviennent plus nombreux et évidents.
Un résultat qui s’avère finalement intéressant et prometteur pour la suite.
La série étant prévue sur six épisodes.
Alain Beaufort, auteur et metteur en scène a donc réussi son pari, parodier la télévision et de l’amener au théâtre de façon ludique et bon enfant.
Le seul défaut est que contrairement à la télévision, c’est plus d’une semaine qu’il faudra patienter pour avoir la suite.

Spectacle vu le 18-01-2008
Lieu : Théâtre de l’Aléna

Une critique signée Muriel Hublet

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