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Trois Heures du Mat
Trois amis.  Trois vies.  Trois cœurs blessés. Trois souffrances.
Val (Frédérique Panadero) collectionne les mecs comme d’autres les papillons.
Hélas, elle n’arrive à en épingler aucun.
Marie (Flore Gillot) est divorcée, solitaire et frustrée.
Elle peine à faire le deuil de son défunt mariage, malgré les déceptions et la violence qui en ont fait le quotidien.
Fred (Marc De Roy), le pilier masculin de ce triangle d’amis réunis par la solitude et les coups au cœur que la vie leur a infligé,  est un cavaleur et un buveur notoire.
Mais aujourd’hui quoique disent ses complices, il se marie.
Il a trouvé l’Amour.
Enfin peut-être ?
Il se sent surtout seul, vieux, chauve et con.
Sans perspective d’avenir, convoler en justes noces semble être la solution à sa désespérance.

Les petites habitudes du trio vont voler en éclats, casser les confortables routines et confronter chacun à sa réalité.
Tous devront ouvrir les yeux sur eux-mêmes, obligés à une introspection qui, éventuellement, les fera mûrir.

Le texte de Frédérique Panadero distille pas mal d’humour derrière la tendresse bourrue et les coeurs à vif dans des comportements un peu clichés.
Le propos est là, l’ironie aussi, mais il est difficile d’adhérer, de percevoir concrètement ces désespoirs, de ces déceptions.
La mise en scène de Marc De Roy se veut pourtant diversifiée pour occuper au mieux toute la longueur du Jardin de ma Sœur.

Un petit bémol pour un Trois Heures du Mat à qui il manque, malgré ses qualités, ce zeste indéfinissable pour réussir à séduire largement.

Spectacle vu le 25-02-2009
Lieu : Jardin de ma Sœur

Une critique signée Muriel Hublet

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