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Le Chien du jardinier
Le Chien du jardinier Théâtre dans le théâtre, Le Chien du Jardinier nous propose de suivre aux préparatifs et à la représentation du spectacle du même nom.
Apartés et autres interventions intempestives émaillent un texte joyeusement insolent et égrillard.
Si par instants, on pourrait croire à tort assister à une comédie de Molière, l’impertinence audacieuse et clairement allusive de Lope de Vega (17e) a vite fait d’éloigner très vite cette possible comparaison.

Michel Guillou signe une traduction, une adaptation et une mise en scène dynamiques et ébouriffantes.
Dans un décor quasi dépouillé, il n’hésite pas à distiller des ritournelles bien contemporaines, joyeusement anachroniques (mais judicieusement choisies et adaptées), accompagnées de pas de danse drolatiques qui insufflent un petit plus décoiffant, et franchement rafraîchissant.
Il s’est entouré d’une solide troupe francophone, pour un spectacle théoriquement spadois.
Comédie de mœurs romantique, Le Chien du Jardinier nous fait vivre les affres amoureuses d’une veuve frustrée qui ne rêve que de discours enflammés. Le Chien du jardinier
La noble comtesse s’amourache de son jeune secrétaire.
Entre roture et amour, entre raison et sentiments, la lutte est serrée.
Mais, quand s’en mêlent les domestiques, … le rire est assuré.
 
Jacky Duaux le metteur en scène cabotin ; Pascale Bonnarens (la comtesse) ; Laurent Denayer (le secrétaire) en amoureux transit ; Elsa Erroyaux (Marceline) la volage chambrière ; Pierre Lafleur l’inventif domestique et Sophie D’Hondt l’accorte soubrette, se donnent à fond pour nous offrir un spectacle généreux, complice, délicieusement frondeur.

Le Chien du Jardinier ne sera normalement plus à l’affiche, pourtant il mériterait bien de retrouver le chemin des planches et l’éclairage des spots, tant il est amusant, frondeur et … réussi.

Spectacle vu le 16-08-2009
Lieu : Festival Royal de Spa (Salon Gris)

Une critique signée Muriel Hublet

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