Logo
Faut y aller
Quelque part, loin de tout, là où les vieilles dames peuvent encore rouler à vélo, …
Un pneu crevé est l’occasion d’une rencontre aussi inattendue qu’inouïe.
L’enfant d’aujourd’hui va rencontrer une authentique paysanne.

Dans un seul en scène qui mélange subtilement humour, tendresse, poésie et qui se révèle être une belle leçon de morale et de vie, Jean-Luc Piraux va endosser tour à tour les deux personnalités et nous permettre, à nous aussi de cheminer, aux côtés de Marie.

Pas besoin de télé, d’ordinateur, ni même d’eau courante, son existence s’écoule au rythme des saisons et en totale osmose avec la nature qui l’entoure.
L’octogénaire fougueuse a un bon sens bourru, un fameux appétit de vivre et une approche toute simple (mais pas simpliste) de la vie.
Des noms cocasses de ses poules à la manière que les rats ont de voler un œuf, le drôle d’insoumise va semer dans l’esprit du jeune homme des graines de rêves et de conscience.
Au fil des saynètes, elle va influencer radicalement l’avenir de Jean-Luc.

Entre rires et émotions, ce spectacle d’une heure est un petit condensé de sensibilité, mais aussi un appel à réfléchir à nos propres préoccupations, à nos propres modes de vie (l’incursion de Marie dans un supermarché en est un des exemples les plus marquants).

Dans une scénographie minimaliste, mais judicieuse de Claire Farah, Félicie Artaud signe une mise en scène savamment dosée, qui puise dans les ressources physiques d’un Jean-Luc Piraux, mais lui offre aussi de superbes plages d’émotivité qui lui permettent de communiquer dynamisme et joie de vivre .

Ne ratez donc pas vous aussi ce rendez-vous avec Marie et Jean-Luc, une confrontation de deux mondes, mais surtout une belle leçon de vie.

Spectacle vu le 16-08-2009
Lieu : Festival Royal de Spa (Salon Gris)

Une critique signée Muriel Hublet

Imprimer cette page
Enregistrer cette page sous format PDF