Logo
La Revue 2010
La Revue 2010Incontournable rendez-vous du rire et de la satire, la Revue des Galeries annonce les fêtes de fin d’année.
Baromètre politico-comique, cette grinçante balance monte en épingle les dérives, bêtises, conneries, bévues, effronteries et autres galéjades qui ont émaillés 2009.

La crise financière, les déboires de Didier, le retour de Leterme, les scandales socialistes, l’émergence d’Ecolo ou la saga Berlusconi ne seront que quelques-uns de coups de griffes distribués généreusement.
Si le meilleur moment reste l’irruption de Bernard Lefrancq en râleur flamand, on appréciera l’évocation corsée d’Evelyne Huytebroek et de ses initiatives (foireuses ?) en matière de mobilité, on se gondolera à l’enterrement de Michel Daerden (Richard Ruben) en écoutant l’oraison de Joëlle Milquet (Angélique Leleux) ou encore pendant la musicale colère d’Anne-Marie Lizin (Laure Godisiabois).
Derrière ces instants de délires décapants, on savourera des parenthèses plus tendres comme la complainte en duo d’Herman Van Rompuy (Marc De Roy) et Maria Arena (Cendrine Ketels).

Pour ce rendez-vous 2010, strass et paillettes sont de retour.
Si le décor fait d’éléments blancs est sensiblement identique, les chorégraphies évitent le côté trop hip-hop pour nous offrir des morceaux plus consensuels et fédérateurs (comme quoi ce n’est pas impossible de fédérer en Belgique) dont un superbe hommage à Michaël Jackson (avec Kylian Campbell en vedette).
L’arrivée de Cendrine Ketels en meneuse de revue, sa voix et son physique, ne passeront pas inaperçus et seront chaudement espérés l’an prochain.
La Revue 2010

A l’heure des bilans, celui de La Revue 2010 marque donc un sérieux boni.
La mise en scène superbement bien huilée de David Michels et Bernard Lefrancq ne souffre d’aucun temps mort.
Le rire, la parodie, les clins d’œil et la tendresse amère se succèdent avec une pertinence qui colle de très près à l’actualité et qui permettra de terminer l’année sur une note plus rieuse que la sinistrose ambiante.

Spectacle vu le 02-12-2009
Lieu : Théâtre Royal des Galeries

Une critique signée Muriel Hublet

Imprimer cette page
Enregistrer cette page sous format PDF