In bed with the Panach
Au lit … avec Panach
La folle équipe du Panach explore le noir insondable,  celui de notre calin dans les bras de Morphée, de nos rêveries, de nos dérives inconscientes.
Avec pour résultat scénique un lit immense qui se révèle bien trop petit pour accueillir les mille et une nuits qu’ils nous proposent de découvrir par le rire et l’humour.
Un chômeur qui cauchemarde à l’idée de tomber sur un répondeur téléphonique vicieux à l’Onem, deux bébés qui cherchent Mr Sommeil, la nuit de noces de Marie-Conscience, l’après spectacle d’un groupe moderne, Monsieur et Madame (et leurs consciences respectives) quelques minutes avant de dormir, la taxe sur le repos (attention à ne pas présenter cette partie de la représentation à nos chers (lisez la version coûteux) ministres, le biberon de nuit, l’exécution capitale, la fuite à Varennes, les nocturnes shakespeariennes, la saucissonophobie, la vampiresque souris, la reconversion de la dame à la faux, …
Impossible de tout dire ou de résumer tant gags, délires et musiques partent dans tous les sens.
Arnaud Crèvecoeur, Joséphine de Renesse, Aïssatou Diop, Fanny Hanciaux, Marie-Noëlle Hébrant, Maud Lefebvre, Valéry Massion, Laetitia Salsano, Sébastien Schmit, Marc Weiss, Delphine Ysaye, sous la houlette d’Eric De Staercke, jouent, parodient, miment et amusent dans un récital humoristique généreusement débridé qui interpellera toutes générations confondues.
Quitte à énoncer une lapalissade, faire rire est un art extrêmement difficile.
La troupe du Panach y réussit pourtant à merveille.
Même si chaque sketch n’a pas un rendu optimal, même si certains tableaux paraissent trop exagérés ou mièvres, le résultat est plus qu’excellent.
Car, à moins d’être sourd et aveugle ou totalement endormi, il est impossible de ne pas percevoir en chacune des saynètes l’immense  travail de précision, la recherche de l’élément comique, l’observation des poses, des mimiques, les volontaires amplifications et les petits clins d’oeil.

Spectacle vu le 23-09-2008
Lieu : Centre Culturel des Riches-Claires
Une critique signée Muriel Hublet

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