Deux hommes, deux amis, deux complices …
Bernard (Nicolas Buysse) marié, trois petites filles, heureux en ménage. Tout lui réussit, il est l’image même du bonheur et fête aujourd’hui ses 40 ans.
Adrien (Philippe Résimont), divorcé, solitaire par la force des choses, a connu pas mal de déboires et de revers avant de se stabiliser enfin. Il est devenu, au fil du temps l’ami de Bernard et le confident de toute la famille.
Un portrait bien idyllique qui va tout à coup se fendiller pour éclater en mille morceaux quand Adrien osera décliner l’invitation à la soirée d’anniversaire de son ami.
Il a une réunion à son club. Il ne peut pas la manquer sous peine d’exclusion.
Une raison théoriquement compréhensible sauf quand on est en pleine crise de la quarantaine, en pleine remise en question, en train de se triturer les méninges sur soi-même, ce que l’on est, ce que l’on représente et quel est l’avenir.
Face à ce petit refus, Bernard va donc péter les plombs, se comporter comme un gamin pourri gâté et pleurnichard à qui on a osé refuser une sucette dans un magasin de bonbons alors qu’il a déjà les poches bien remplies de friandises.
Adrien a osé dire non.
Il a commis un incompréhensible crime de lèse-amitié.
Pire, il a commis une omission, il n’a jamais parlé de ce club à Bernard, il ne l’a même jamais évoqué, il a l’audace de vivre en égoïste des moments privilégiés sans Bernard.
Faux ami, menteur, lâche, que drame, honte et opprobre se répandent à tout jamais sur Adrien.
Le raisonnement simpliste de Bernard va le pousser aux pires extrémités, au chantage, aux compromissions et aux veuleries pour aboutir à ses fins.
Il va tout sacrifier, honneur, probité, femme et enfants à tenter d’assouvir son caprice devenir membre de ce satané club.