Derrière leur aisance, leur faconde et leurs sourires, les oreilles averties apprécieront non seulement le talent vocal, mais aussi tout le travail fourni ( et probablement les nombreuses répétitions) pour nous offrir avec une telle précision (remarquable) chœur, canons ou partitions séparées, le tout en jouant, mimant et dansant.
Juste histoire de corser la chose et d’augmenter la difficulté de ces interprétations a capella, le choix des Triplettes de Bruxelles s’est porté sur des paroles plus anciennes, des rengaines badines, facétieuses, pleines de calembours et d’expressions de vieux français.
Le trio féminin tisse les sons, brode les mélodies, se faufile entre les refrains et nous entraîne dans une part de la chanson française un peu oubliée, celle des textes truffés d’humour, de tendresse et surtout d’une jolie touche coquine.
Du cousu main pour oreilles appréciatrices de bons mots et de clins d’œil espiègles.
Chacune de ces dames (Audrey Englebert, Frédérique Rochette et Gaëlle de Crombrugghe) a ses propres engagements séparément (en plus de faire partie toutes du groupe Anakrouze), avec pour seul résultat de faire des apparitions des Triplettes de Bruxelles des instants rares, appréciables et presque précieux.
Le site des Les Triplettes de Bruxelles
Spectacle vu le 26-06-2008
Lieu :
Atelier de la Dolce Vita
Une critique signée
Muriel Hublet
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