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Maxi, Midi, Mini
Les coulisses d’une rédaction d’un magazine féminin et les papotages de ses chroniqueuses voilà le décor de Maxi, Midi, Mini.
On y découvre trois personnalités très typées, trois pastiches de la femme sous toutes ses facettes pour un tirage très spécial.
Flora (Janic Daniels), la rousse nymphomane, aux propos très orientés et à peine osés, gère le courrier du cœur.
Caro (Cathy Thomas), la blonde nunuche de service, optimiste incurable, a toujours une citation aux lèvres et prend en charge la rubrique des arts divinatoires.
Edwige (Sophie Schneider), la brune bcbg guindée est la miss santé et beauté.  Elle mène le tout à grand renfort de tisane, de produits naturels et autres exercices relaxants (qui ne semblent guère réussir à cette névrosée complexée).
Chacune se dispute sa part de vedette et égrène son chapelet de menues perfidies à l’égard de ses consoeurs.
Maxi, Midi, Mini , c’est des femmes entre elles comme diraient (avec pas mal de bon sens) certaines opinions masculines.
Et c’est bien vrai …
Mais se limiter à ce préjugé serait un peu réducteur.
Ces garces coincées dans une cohabitation forcée vont refaire leur petit monde à grands coups de chiffons, botox, sexe, hommes, politique (et si quoi qu’en pense ces Messieurs), et de bien d’autres sujets (on ne va quand même pas vous révéler tout le spectacle non plus).

Spectacle à l’humour simple (en apparence), parfois convenu, mais en même temps touchant, Maxi, Midi, Mini multiplie les gags.
Ceux-ci se suivent sans à-coups et progressent agréablement en qualité au fils des minutes et se permettent de croquer sans méchanceté, mais avec beaucoup de lucidité bien des petits (minuscules ?) travers féminins.
Maxi, Midi, Mini c’est la femme dans tous ces états : vache, garce, féline, câline, coléreuse, emplie de mauvaise fois, aguicheuse, roublarde, tricheuse, menteuse et … adorable.

Spectacle vu le 05-01-2009
Lieu : Le Fou Rire

Une critique signée Muriel Hublet

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