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Le cabaret furieux
Le cabaret furieuxPresque deux heures de spectacle (entracte compris). Sur scène 5 jeunes qui enchaînent bouffonneries, pantalonnades et morceaux musicaux.
Furieux, ce cabaret l’est manifestement, il mélange tous les genres, sans grand ordre apparent, mais sans répit ou presque. Les acteurs manipulent les éléments scéniques, des gros cubes. Chaque face est différente et ils les associent pour former des décors changeants, une face miroir, les autres sont des photos de corps morcelés et un peu tordus, sortes de puzzles comme aiment les enfants. Au programme, quelques chansons (avec quelques belles voix), des bruitages et des sketches. Difficile d’y trouver un fil conducteur, encore pluLe cabaret furieuxs d’y décrypter un message. Une mauvaise sonorité complique encore la compréhension quand, par moments, on ne capte qu’un mot sur quatre.
Les numéros s’enchaînent et chacun y trouvera une signification, lui donnera son propre sens et l’appréciera de diverses manières.
Quelques petites perles vont jaillir de-ci de-là, mais aussi quelques banalités. Dans les morceaux à épingler, il faut citer celui où les trois actrices, dans une sorte de canon parlent de la femme et de ses angoisses, les phrases fusent, mais font mouche à chaque fois. Un spectacle à l’équilibre incertain, mais qui interloque malgré tout, on ne cesse de se demander jusqu’où ils vont aller, quelle sera la suite ?
À tel point que l’entracte ne vide pas la salle, les commentaires fusent appréciant telle partie ou dénigrant une autre, mais l’ensemble ne laisse pas indifférent.
Le cabaret furieuxUnanimement, tous reconnaissent leur talent.
Les acteurs présentent eux-mêmes leur cabaret comme une sorte de loterie.
La comparaison est jolie.
Chaque tour de roue représente un nouveau morceau musical ou une parodie.
Et selon le hasard, une fois on gagne, une fois on perd.

Spectacle vu le 20-01-2007
Lieu : Atelier 210

Une critique signée Muriel Hublet

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